L’exploitation de la forêt est en train de s’industrialiser dangereusement. Le nec plus ultra pour les investisseurs, c’est de raser des forêts composées de plusieurs dizaines d’essences avec d’énormes machines avant de replanter des douglas bien alignés. On asperge copieusement les jeunes plants de quelques dizaines de pesticides ou insecticides, dont le célèbre glyphosate. Et on pourra à nouveau tout raser dans 40 ans. Tant pis pour la biodiversité, ou pour le stockage du carbone.

On pourrait espérer que l’ONF, l’Office National des Forêts défende une autre vision à plus long terme. Mais la même logique de rentabilité s’immisce au sein de cette vénérable institution, au grand dam d’un grand nombre de ses forestiers.
Comment lutter contre cette logique destructrice?
En achetant des parcelles et en les gérant durablement!